J’écris un premier texte avec mon nom, sans me cacher sous une collaboration dans un autre blog. Ceux qui me suivent depuis quelques temps et m’écoutent surtout, savent que je n’aime pas Ă©crire. Pourquoi? Probablement parce que je ne me fait pas confiance et que j’efface continuellement ce que j’écris, je recommence et ça n’en fini plus! Par contre, pour ce qui est de vous parler sur mon show pendant des heures, no problemo. Donc, voici je me lance


J’en parle souvent, je trouve que nous sommes dans l’ùre de l’instantanĂ©, on consomme tout rapidement et on s’en dĂ©barrasse dĂšs qu’il a rĂ©pondu Ă  notre besoin immĂ©diat. Besoin qui est souvent superflu, qui rĂ©pond Ă  une impulsion du moment et qui n’a souvent pas d’impact sur notre vie Ă  long terme. Je me permets d’observer le mĂȘme phĂ©nomĂšne dans les relations entre de « futurs partenaires de vie ».

Je n’étalerai pas ici les nombreuses composantes que requiert une relation pour bien fonctionner, il y a tellement de facteurs, que je pourrais Ă©crire pendant des jours. Je voulais faire le point sur cette espĂšce de personne « idĂ©ale » que nous recherchons, personne qui selon moi n’existe pas. Ce personnage est un amalgame que notre cerveau créé avec plusieurs Ă©lĂ©ments en autres du 2.0, un beau mĂ©lange de statuts rĂ©flĂ©chis facebook, une beautĂ© comme sur instagram, comique comme sur twitter et aussi divertissant en 5 minutes qu’une vidĂ©o youtube. Bien entendu je ne crois pas que ce soit consciemment que l’on arrive Ă  cette image, mais nous y sommes tellement exposĂ©s que quelque part ça doit nous influencer. C’est ce qui m’amĂšne Ă  dire que nous cherchons un prince ou une princesse sur les stĂ©roĂŻdes/mince, ayant un doctorat, vivant dans un chĂąteau, avec tout l’or du monde et qui viendra nous chercher en cheval blanc (50 Shades of Grey, hein les filles). Bref, peut importe quel est le votre, souvent il n’existe pas. Bon fine je la ferme avec ça, vous avez compris mon point!

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Vient le temps oĂč l’on rencontre une personne ayant un plus grand « potentiel » que les autres, celle que l’on laisse dormir Ă  la maison et avec qui on peut mĂȘme bruncher. Du calme on n’est pas rendu Ă  faire des enfants, on ne fait que pratiquer, mais on peut voir un « futur » avec la dite personne. Par contre, c’est dans ce genre de situation oĂč l’on arrive aprĂšs quelques semaines dans la fameuse zone grise. TsĂ© le moment oĂč tu ne sais pas trop si tu te french en arrivant, ben non! Deux ptits becs hypocrites sur les joues, en sachant trĂšs bien que dans quelques heures, ce ne sera pas juste ses lĂšvres que tu auras dans ta bouche. Le moment oĂč il ne faut pas trop donner de nouvelles et ne pas en donner pas assez. Cet espĂšce de moment on le mot « engagement » vient rĂ©sonner dans ta tĂȘte


Je crois principalement que ceci arrive parce que l’on fait les choses rapidement, 2iĂšme date on french, 3iĂšme let’s go on baise et souvent l’anal suit pas trĂšs longtemps aprĂšs, si elle est open Ă  ça. Ne faites pas vos vierges offensĂ©es, vous savez que j’ai raison. Ceci Ă©tant dit, ça me fait remarquer justement que l’on ne prend plus le temps. Le temps d’apprĂ©cier, de dĂ©couvrir, le fameux moment juste avant le premier french, quand tu n’es pas trop certain si oui ou non, bref comme au secondaire. Mais non, aujourd’hui on saute d’un nuage Ă  l’autre, quand ça ne fait moindrement pas notre affaire, next! On ne prend plus le temps de s’invertir avec une personne en la dĂ©couvrant lentement


Comme si l’on devait tout faire rapidement, sans effort et compromis, comme dirait DĂ©dĂ© Fortin « Fais ça ben, fais ça vite »

Avec @truthismyname: French, Clé usb, Douchebag

Chanson: Erlend Øye – 2D2F

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